fbpx
Accueil » Blog » Vers un assouplissement des règles d’accès au crédit immobilier

Vers un assouplissement des règles d’accès au crédit immobilier

Un cadeau de Noël en avance ?

Vous l’avez sans doute remarqué, le marché immobilier français est actuellement en pleine tourmente.
Après une période de forte croissance, ce dernier s’est crispé suite à la hausse des taux d’intérêt.
En plus de faire déchanter les ménages en quête du bien de leurs rêves, c’est tout un pan de notre économie qui en pâtit : agents immobiliers, notaires, courtiers, promoteurs, ….

Deux questions se posent alors :
Quelles sont les solutions à mettre en place pour faire repartir la machine ?
Et surtout, les propositions du gouvernement seront-elles suffisantes pour relancer le marché ?

Cette semaine, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) annonce, enfin, 3 mesures pour assouplir les règles d’octroi des crédits.

1/ Plus de souplesse dans la durée du prêt

Pour rappel, depuis janvier 2021, le taux d’endettement est plafonné à 35% et la durée du remboursement du prêt limité à 25 ans. Les établissements bancaires pouvaient accorder néanmoins un différé d’amortissement de 2 ans maximum si la date d’entrée en jouissance du bien était postérieure à la date d’octroi du crédit.

A présent, le HCSF propose d’allonger la durée du prêt à 27 ans au lieu de 25 si la part travaux représente 10% du coût total du crédit.

Le but est double, favoriser les travaux de rénovation énergétique, même si tous les types de travaux de rénovation sont pris en compte, et permettre le déblocage de plus de dossiers de prêts en allongeant la durée du prêt et donc en abaissant le taux d’endettement des emprunteurs.

2/ Calcul du taux d’endettement : les prêts relais ne comptent plus

Eh oui, les prêts relais vont compter pour des prunes dans le calcul du taux d’endettement.
Mais attention, un critère est néanmoins à respecter.
La charge d’intérêt sera exclue du calcul si le prêt relais représente au maximum 80% de la valeur du bien mis en vente.

3/ Dérogation des banques

Les banques pourront bénéficier de plus de souplesse.
Aujourd’hui, elle profite de 20% de marge de dérogation pour les dossiers dont le taux d’endettement est supérieur à 35% mais dont le reste à vivre des emprunteurs est encore très confortable.
Le souci, c’est que cette limite est en réalité utilisée à seulement 14% de peur de représailles. En effet, les organismes bancaires doivent respecter cette marge sur chaque trimestre sinon elles peuvent subir de graves sanctions.
L’assouplissement proposé par le gouvernement est de tout simplement laisser plus de lest dans la durée, si la banque a fait plus de 20% de dérogation sur un trimestre, elle pourra se rattraper sur pas un mais deux trimestres. Tout cela permettra d’équilibrer au mieux l’accessibilité aux crédits.

Un nouvel examen pour les dossiers refusés

Le HCSF préconise également de mettre un dispositif de réexamen des dossiers qui ont fait l’objet d’un refus par la banque. A la demande de l’emprunteur, le refus se verra expliqué et il pourra demander une nouvelle étude.
Affaire à suivre.

Ces mesures devraient être mises en place rapidement après la publication d’un arrêté.
Cependant, les professionnels du courtage restent pessimistes sur l’impact réel de ces dernières.
En effet, ils avaient surtout réclamé de toucher au fameux taux d’endettement de 35%. Et ce vœu n’a pas été entendu.
Il est à espérer qu’avec la stabilisation des taux que l’on constate dernièrement, la baisse des prix de vente des biens immobiliers annoncée, et les aménagements du HCSF, le marché immobilier, tel le phœnix, renaisse de ces cendres.
Chez Mon prêt bien assuré, on croise tous les doigts.

Ils font confiance aux solutions et produits Afi Esca